Centre aéré : au coeur d’un marathon de l’animation !

Le centre aéré de Folschviller est le plus gros du secteur de Saint-Avold. Il accueille les enfants dès 3 ans, avec une soixantaine de places par semaine, et cinq semaines d’ouverture. On fait le point sur le fonctionnement d’un tel marathon.

Quel marathon ! Le centre aéré Marcel Martin est ouvert depuis le 10 juillet, avec une soixantaine d’enfants accueillis chaque semaine.

C’est la plus grosse structure du secteur de Saint-Avold. « Nous restons ouverts jusqu’au 11 août », explique Cindy Butyklin, référente famille de l’association Audaces’s Centre Social Audaces’s – Folschviller, qui pilote le centre.

● Quatorze animateurs

Le centre Marcel Martin tourne avec quatorze animateurs l’été. « Douze pour les 3-12 ans et deux pour les ados », explique Cindy Butyklin. Avec une prise en charge de 9 h à 17 h, les journées sont chargées : « avec les débriefings de fin d’après-midi, ça fait des journées de 10 heures », explique Gaetan Vecchio, directeur d’Audaces’s. D’où un turnover dans les effectifs.

● Des tarifs « anti-crise »

Le centre aéré de Folschviller joue sur des tarifs attractifs : une soixantaine d’euros la semaine en premier tarif chez les enfants (cela dépend du financement CAF). Mais surtout, des sorties proposées à la carte pour les ados : 5 euros pour une virée piscine en Allemagne, 20 euros pour les sorties les plus onéreuses, comme la virée à la journée à Madine avec kayaks inclus. D’autres animations, proposées avec des partenaires de la commune, sont proposées gratuitement. « Comme l’initiation pêche sur l’étang Hussard de Folschviller, souligne Cindy Butyklin. L’occasion d’une belle veillée d’été, où les familles nous rejoignent après. »

● Le public ado, plus difficile à capter

Les activités ados sont ouvertes de 11 à 17 ans. « En réalité dès quinze ans, c’est à celui qui prendra un train pour une aprèm à Metz ou en Allemagne », sourit Gaetan Vecchio. Malgré de nombreux dispositifs « hors les murs », les succès sont aléatoires… comme ailleurs, à vrai dire. « Ce ne sont pas que les ados. Sur tout ce qui est transgénérationnel, comme le cinéma plein air, on n’arrive pas à retrouver les ambiances d’avant le Covid. Nous avons eu cent personnes au film en plein air. Avant, on avait parfois 250 spectateurs. » Quoi qu’il en soit, les enfants se plaisent au centre Marcel Martin, renommé Croc Vacances pour l’occasion. « Nous avons même des petits Parisiens en vacances chez leurs grands-parents en Moselle ! », souligne Cindy Butylkin