Pouvoir d’agir des habitants

Le centre social Audaces’s a créé un Pôle de Développement du Pouvoir d’Agir des Habitants. L’équipe bénévole et professionnelle s’appuient sur des outils pour tisser un maillage de la participation citoyenne sur le territoire.

Les outils se déclinent comme suit :

  1. Action – Hors Les Murs
  2. Action – Triporteur Citoyen
  3. Action – Arène Citoyenne
  4. Action – La Cabane des Mots
  5. Action – Pôle Citoyen et Service Civique (VivrEnsemble !)

La participation ne se décrète pas !

Il faut pouvoir agir pour s’épanouir !

Quelle est la situation de départ qui a motivé le projet ?

Le centre social de Folschviller géré par l’association Audaces’s a décidé en 2014 lors du renouvellement de son projet social de sortir de l’équipement pour aller à la rencontre des habitants du quartier politique de la ville.

Comment ? Avec quels outils ? Avec qui ?……bref une pléiade de questions qui auraient pu nous stopper !

Convaincu de l’importance de cette action, l’équipe du centre social a décidé d’aller voir ce qu’il se passe « Hors Les Murs ». Pour ce faire, le centre social a fait le choix d’acquérir un Triporteur que nous avons nommé « Triporteur Citoyen » qui a permis de rentrer en contact avec les habitants sur leur lieu de vie : sorties des écoles, city stade, en bas des immeubles, au marché et dans la rue.

Au niveau du contexte local, Folschviller ancienne cité minière des houillères du bassin de lorrain, comme dans toutes les cités populaires en politique de la ville, une partie de la population ne se montre jamais.

Ce sont les « invisibles », des familles en situation de grande précarité, des couples dépassés par leurs horaires de travail et dont le seul but est de nourrir leurs enfants. Des gens qui, un beau jour, ont tourné le dos à la vie en société. Des paumés, d’anciens toxicos, des malades, des femmes battues, des handicapés, des immigrés qui ne parlent pas la langue française ou qui ont l’impression que leurs coutumes sont pointées du doigt par la population française, des parents non pas démissionnaires mais dépassés par cette société trop rapide… Ou encore des personnes âgées qui ne se sentent plus en sécurité dans leur quartier. Ou ceux qui ne croient plus aux valeurs de la République, qui pensent que tout est fichu et que leur voix n’a plus aucun écho au sein de la communauté française.

Qu’avez-vous mis en place ?

Tout d’abord, nous avons demandé à la ville un mandat clair sur le développement du pouvoir d’agir des habitants.

Puis, des formations avec l’URACS et des formations internes.

Nous avons développé des actions Hors Les Murs afin d’aller à la rencontre des habitants en bas des immeubles et dans la rue.

Pour ce faire, nous avons utilisé un panel d’outils pour alimenter le débat participatif . Il s’agissait au travers d’une action de proximité de collecter la parole des habitants, des jeunes, des familles et les acteurs locaux. Pour ce faire, l’association a mis un plan citoyen de proximité avec comme support : « Hors les Murs » une action, réaction « citoyenne ». L’équipe a ainsi instauré le rendez-vous du triporteur citoyen à la sortie des écoles, des actions de proximités et de citoyennetés.

Le centre social Audaces’s après les événements de janvier 2015 a accéléré sa démarche en raison du trouble provoqué par la barbarie encore inexplicable à ce jour.

Le centre social est parti à la rencontre de cette population « d’invisibles » et a mis en place diverses actions pour tenter de renouer le dialogue. Grâce au triporteur citoyen qui sillonne les rues de la commune, et s’arrête tantôt dans un square, tantôt à la sortie d’une école et offre café et pâtisseries, des goûters  à ceux et celles qui s’en approchent.

« Les gens viennent, ils n’ont pas l’obligation de donner leur nom, ni leur adresse, ni de remplir une fiche administrative et encore moins de payer quelque chose. Une discussion s’engage et nous recueillons leurs avis, nous collectons leur parole au travers d’un cahier de la parole créé à cet effet. Nous les écoutons tout simplement. Et toute la matière grise que nous récoltons, nous la traitons afin de connaître les attentes des gens », aux organisations populaires et au centre social de Folschviller.

Ainsi, la vocation d’un centre social de proximité est d’organiser des centres de loisirs, le périscolaire, la cantine, d’être un lieu de sport, de culture, mais aussi d’être proche des habitants qui composent le quartier, le territoire.

Le centre social a donc demandé un mandat clair aux élus locaux et aux administrateurs en lui permettant de travailler sur le développement du Pouvoir d’Agir des Habitants.

Nous avons donc dès 2015

  • 1er point : Animer et Co-gérer le Conseil Citoyen
  • 2èmepoint : Aller vers les habitants avec HLM « Hors Les Murs »
  • 3ème point : Proposer des animations gratuites et citoyennes avec le Triporteur Citoyen
  • 4ème point : Proposer des Débats Citoyen avec l’Arène Citoyenne

Intervenir dans l’espace public ne s’improvise pas. Pour ce faire, nous avons formé au fil de l’eau le personnel et les administrateurs du centre social. Faire émerger et animer des actions à visée émancipatrice pour l’équipe a été une longue réflexion collective qui se poursuit encore aujourd’hui.

Pour conclure, nous n’avons pas de solution miracle, mais essayer de seulement donner à la population du quartier de FURST les conditions nécessaires pour réussir à sortir la tête de l’eau. Pas d’assistanat, mais le Pouvoir d’Agir dans son environnement, dans sa vie quotidienne. En impliquant la vie associative, en recréant des liens avec les habitants, son voisin de quartier, en faisant appel à la solidarité de chacun.

Témoignage de Karim, l’animateur du centre social : « Les « invisibles  » ne demandent pas l’impossible, juste un minimum vital et de la reconnaissance. Il n’est pas non plus question de parler avec eux des problèmes liés au chômage, à leur précarité. Mais de leur permettre d’avoir – une minute par jour – le sourire. ».

Le centre social mise beaucoup sur les habitants, le conseil citoyen et le pouvoir d’agir des habitants de Folschviller car ils sont forces de propositions.

Cette action permet de donner une autre image de la commune, de son quartier, des habitants. Le quartier n’est ni une cité-dortoir, ni une zone de non-droits : « Les habitants nous ont dit : Au Furst, il y a de la vie, des choses qui se passent et une réelle volonté de relever la tête, de se sentir bien dans son quartier ».

D’ailleurs, les habitants, le conseil citoyen commencent à être entendu par les instances locales. Il y a quelques mois, il réclamait la création d’une aire de jeux au Furst et la création d’un guide de l’habitant qui sortira en décembre 2017.

Pour finir, s’engager auprès des invisibles, aller vers et au-delà des murs ou les habitants vivent ce n’est pas simple, il s’agit pour nous d’avoir une posture hors cadre et de sortir de sa zone de confort, mais surtout « Hors Les Murs » aux côtés des Habitants.

L’objectif principal de cette action est de se rapprocher des habitants du territoire.

Quels moyens ont été mis en oeuvre ?

Mise en place des équipes et rôle de chacun

Les partenaires de l’action :

  1. le conseil citoyen
  2. les services civiques
  3. les professionnel du centre social
  4. les habitants
  5. le bailleur SNI et ses gardiens d’immeubles

Mise en place des moyens logistiques et financiers

  • la logistique du centre social
  • un triporteur
  • une arène, structure métallique
  • une cabane des mots itinérante (cabane de chantier réhabilité par les jeunes)

Place des partenaires et du centre social dans le projet

Le centre social s’est entouré d’un panel d’acteurs afin de pouvoir créer une dynamique pertinente sur le territoire

  1. acteurs sociaux
  2. bailleurs
  3. élus
  4. artistes
  5. habitants
  6. jeunes
  7. collectivités (ville, caf, département, région, des privés, des fondations,….)

En conclusion

Quel(s) résultat(s) de l’action ?

Le centre social a mesuré son action en utilisant les indicateurs suivant :

  1. Nombre d’animation dans les rues : 24
  2. Nombre de participants : 765 personnes
  3. Nombre de propositions d’habitants : une vingtaine de propositions a été retenue sur 64 (guide de l’habitant, charte du vivre ensemble, création d’un dépôt pain, création d’un espace citoyen « L’appart City’Zen », animer les quartiers éloignées du centre ville, créer des temps festifs entre citoyen, encourager les citoyens jeunes et adultes à respecter les communs et les espaces de vie des locataires SNI, favoriser la rencontre entre les élus, les décideurs et les habitants du quartier, développer la boutique sociale et solidaire, créer des jardins partagés, mieux valoriser les habitants, améliorer les transports en commun, rompre l’isolement des habitants les plus en difficultés et la meilleure proposition de la part d’un enfant du quartier  » il faut mieux nous aimer »  !)
  4. Nombre de partenariats tissés autour de l’action (13 partenaires : institutionnels, collectivités, bailleur, travailleurs sociaux, les services de l’État, les acteurs de la vie associative locale)
  5. Qualité du maillage entrepris sur le quartier (exemple : une veille sociale a pu voir le jour grâce au résultat de ce travail)

L’action va-t-elle se poursuivre ?

Oui, sans aucune inquiétude.

Aujourd’hui, les habitants et le centre social ont trouvé le moyen de faire parler les administrés, les usagers, les invisibles, les acteurs locaux dans le but principal de faire vivre l’expression citoyenne et quotidienne.

Quelles améliorations souhaiteriez-vous apporter au projet ?

Le centre social devra trouver des espaces temps pour ne pas perdre le fil de la parole en période hivernale. L’équipe entrevoit des actions d’intérieur avec les habitants pour que le pouvoir d’agir agisse tout au long de l’année.

Quels conseils donneriez-vous à des personnes qui voudraient suivre vos traces ?

Avant tout d’avoir une équipe de volontaires, de salariés et d’élus prêt à affronter la rue et ses paradoxes. Intervenir dans l’espace public comporte des risques et cela nécessite une formation et une mission adaptée à chacun.

S’assurer d’avoir un mandat clair de la part des administrateurs et des élus locaux. Notamment pour la question du temps passé dans les rues et surtout le fait que la structure puisse vivre à un autre rythme durant la période du printemps et de l’été.

Les habitants en politique de la ville ont des Visages !

Aller à la rencontre des « Habitants », sortir hors des murs du centre social avec « Audaces’s » et Respect pour découvrir des citoyens qui s’engagent, qui se mobilisent ou simplement qui vivent ici au cœur d’un quartier classé en Politique de la Ville.

Mais pourquoi in fine ?

Il s’agit pour le centre social de mettre en valeur les habitants et le quartier de FURST.

Un Portrait et une Anecdote pour dire qu’ils vivent là, que rien n’est simple, que tout est possible !

Mais surtout qu’ils ont de « l’Audaces’s » et du Savoir Vivre Ensemble !

Quelle est la situation de départ qui a motivé le projet ?

« Nous ne sommes pas des Habitants de seconde catégorie », nous dit une Maman lors de l’animation « Hors Les Murs » en 2017 – projet moteur du centre social qui a pour objectif d’aller vers les habitants à l’aide d’un triporteur. Cela a été le point de départ de la réflexion du centre social, du conseil citoyen et des usagers de la structure Audaces’s. Le centre social avec son comité d’habitants a donc fait le choix de « Zoomer » sur les habitants et le quartier de FURST.

Il s’agit de mettre en valeur les habitants d’un territoire en politique de la ville. Vivre au sein d’un quartier populaire, ou d’ailleurs en politique de la ville, n’est pas un privilège, n’est pas une aubaine, n’est pas un atout, n’est pas une finalité, n’est pas une expérimentation, n’est pas une fatalité. Ces habitants ont le souhait d’être traité et d’accéder à la République comme tout autre habitant de l’Hexagone ! Ils ne demandent pas un traitement particulier, mais un principe d’égale considération.

Être centre social en quartier politique de le ville cela demande de l’énergie et de la ressource ! Et cela, les habitants en ont à revendre et qui plus est gracieusement !

Le projet se passe à Folschviller situé en Moselle Est et dans la grande région du Grand Est.

Cette action se déroule depuis septembre 2017. Elle a réellement démarré en Janvier 2018 avec la création d’un groupe pilote d’Habitants qui a décidé de mettre en lumière 20 personnes habitant le quartier.

En parallèle, divers ateliers culturels se sont développés durant le projet « captures d’émotions » qui poursuit le même objectif: valoriser les habitants du territoire.

Qu’avez-vous mis en place ?

Le centre social développe depuis plusieurs années des projets à visée culturelle et éducative en direction du territoire et de ses habitants.

Avec « Audaces’s », le centre social tente de donner un second souffle aux activités culturelles du quartier Furst.

Le quartier de FURST reste en marge du sillon culturel ! Éloigné des salles culturelles, éloignées des espaces de créations pour multiples raisons tantôt économique, tantôt sociale, tantôt par appauvrissement culturel. La précarité, elle ne s’arrête pas, la pauvreté, elle grandit au fil de l’eau. C’est le constat que fait le centre social Audaces’s. Chaque année, le projet développé met en exergue différente forme et/ou manière de faire de l’inclusion culturelle dans ce quartier populaire. De l’école au centre social, du milieu familial au quartier, le centre social reste convaincu de l’importance d’éveiller, d’initier les habitants jeunes et adultes à la culture vivante, à la culture de la rue, à la culture numérique.

Depuis 16 ans, l’association Audaces’s ne cesse de répéter cette démarche pour permettre aux enfants et à leur famille de découvrir des espaces de créations artistiques même de manière modeste.   

Le centre social élabore cette action avec un fil rouge tout au long de l’année.

L’objectif premier est de créer une exposition éphémère sur le quartier de FURST en 2018 !

  • Pas de Ville, Pas de Quartiers Sans Visages !

Avec les enfants, les jeunes et les adultes, l’objectif est de démontrer que nous avons en nous tous un côté artistique naturel, des compétences artistiques innées qu’il faut cultiver au fil des années. Cette action multi-générationnelle aura comme pouvoir de fixer sur un support artistique des tranches de vies multiples, de tranches d’émotions possibles, des regards qui en disent long, de moments vécus, des temps festifs autour de la Culture avec un grand ”C”.

Depuis une dizaine d’années, une évolution sensible des démarches et des formes artistiques réinterroge et bouscule les politiques culturelles sur notre territoire. La participation des habitants des quartiers populaires, le rôle des arts et de la culture en matière d’intégration sociale et la question de la démocratie restent d’une grande actualité à la fois pour l’association Audaces’s et à la fois pour les pouvoirs publics. Traiter de la culture dans les quartiers populaires comme celui de Folschviller ne peut se faire sans rappeler quelques constats alarmants (précarité, appauvrissement de la population, amalgame en tout genre, stigmatisation, discrimination géographique,…).

L’exclusion sociale s’accompagne ainsi souvent d’une forme d’exclusion culturelle. Notons cependant que cette fracture culturelle ne concerne pas seulement les catégories les plus défavorisées, et qu’un fossé semble s’être creusé entre la société et certaines formes d’art actuelles.

De manière générale l’ouverture à la culture s’inscrit dans le temps. La participation à des actions culturelles de la population  de notre quartier ne peut se faire qu’avec un accompagnement de professionnels sociaux et d’artistes engagés.

Le projet « Captures d’Émotions » liera un panel d’activités culturelles et de création tout au long de l’année. Il s’agira de permettre aux habitants des villes de Folschviller/Valmont quartier QPV « FURST » de pratiquer différentes activités culturelles avec comme objectif principal la valorisation des habitants du territoire.

Il s’agira de couvrir tout au long de l’année les différentes activités et des temps fort du projet « Captures d’Émotions ».

  1. Atelier de création photos, Streets photos,
  2. Atelier de danse,
  3. Atelier voix, images et vidéos,
  4. Atelier expression et posture.

Pour la pratique du Théâtre nous aurons deux possibilités. Le théâtre d’improvisation pour les adolescents mené par Gérôme et le théâtre avec Françoise Markun pour les plus jeunes et les adultes.

Pour la vidéo et image nous ferons appel à un artiste photographe Anthony Del Mancino de la région pour initier un travail de captures des émotions avec les adolescents et les enfants tout au long de l’année. Là aussi, il s’agira de mettre en place un atelier d’initiation à l’image avec comme objectif de monter une exposition éphémère dans le quartier avec l’affichage de Grand Portrait d’Habitants. L’idée de grandes affiches avec les portraits photos d’habitants a été proposée par le comité d’habitants, inspiré par le film « nous trois ou rien. »

De la rue, à l’atelier culturel, au Marché ces espaces de ressources seront des lieux de rencontre de la population ou la fabrique des possibles fera son bout de chemin.  Par la même occasion la création de texte, de récit. Aussi, des textes et des histoires pourront accompagner cette démarche.

La danse comme support d’expression corporelle. La réussite de l’année 2017, nous pousse à réitérer cette forme d’art au sens large pour les jeunes et les adultes. Différents stages d’expression verront le jour en week-end et période de vacances pour favoriser la participation des jeunes, des enfants et des parents à des ateliers communs. Chaque stage aura un temps fort de présentation face aux quartiers, aux amis, aux parents.

Quels moyens ont été mis en oeuvre ?

Mise en place des équipes et rôle de chacun

Le projet mobilise une équipe ayant des compétences multiples « artistique, sociale, Citoyenne ».

Citoyenneté – Comité d’Habitants :

  • ciblage des habitants pour les portraits (via un questionnaire, des rencontres…)
  • Rencontre avec l’artiste photographe
  • mise en œuvre, montage de l’exposition et de la journée « J »
  • suivi de l’action « Portrait d’Habitants »

Artistique :

  • Mme Françoise MARKUN : Théâtre
  • Anthony DEL MANCINO : Images et Vidéos
  • Mme Beatrice Lenzi : Danse classique et contemporaine
  • Mme Dolores Frau : Danse contemporaine
  • Gérôme GRANDFOND : Théâtre d’Impro
  • Mme Jacinthe JANOSWSKYJ : Danse
  • Alex Mutzette : musicien et producteur

Sociale et Socioculturelle :

  • Équipe professionnelle (animateurs et référent familles) et bénévole du centre social
  • Travailleurs sociaux
  • Habitants du Conseil Citoyen

Mise en place des moyens logistiques et financiers

  1. Pour cette action nous sous appuyons sur la logistique du centre social et de la ville de Folschviller.
  2. Nous réalisons cette action grâce au concours de :
  • la DRAC du Grand EST – Politique de la Ville
  • Le Département de la MOSELLE – Moselle Jeunesse
  • La CAF de la MOSELLE – Hors Les Murs
  • La Ville de Folschviller – Projet Social
  • Le CGET – Contrat Ville Agglo Saint-Avold Synergie
  • Les Habitants du Territoire (Folschviller/Valmont)
  • Les Volontaires en Service Civiques
  • Le Bailleurs SNI – Sainte-Barbe de Saint-Avold/Folschviller
  • la DILCRAH

Place des partenaires et du centre social dans le projet

Le centre social a mobilisé des partenaires pour accompagner et soutenir le projet citoyen.

  • Les Services Civiques pour l’accompagnement des jeunes et des adultes
  • L’assistante sociale pour l’accompagnement des familles
  • Le référent familles pour l’accompagnement et la question de la parentalité avec les parents
  • L’animatrice socialisation pour le soutien à l’écriture et à la parole
  • Les animateurs pour accompagnement des usagers, des jeunes, des services civiques, des intervenants
  • Les bénévoles pour la partie logistique et convivialité
  • Les artistes pour l’encadrement des activités artistiques et éducatives

En conclusion

Quel(s) résultat(s) de l’action ?

Après plusieurs mois de collaboration avec les habitants, l’artiste et les usagers du centre social, nous pouvons mettre en valeur cette démarche interactive autours du « Pouvoir d’Agir des Habitants ». Une démarche qui a donné du sens et du pouvoir d’agir au comité d’habitants en mettant en lumière 20 visages du quartier du FURST.

Surprenant le choix des habitants !

  • 20 personnes et 20 anecdotes d’habitants pour éclairer la diversité et la richesse du quartier !
  • 20 histoires pour dire simplement la richesse et l’importance des mots « Vivre Ensemble »
  • 20 portraits pour essayer de définir le contour du visage du quartier de FURST (Folschviller/Valmont)
  • 20 zooms différents pour des rencontres magnifiques et un partage de la mémoire collective d’un espace de vie agréable
  • 20 manières différentes de parler de sa ville, son quartier, des ses amis, de ses voisins
  • 20 expériences de tranches de vie

Parallèlement, les enfants du quartier on pu réaliser un clip sur la présentation de leur quartier (à voir ici: https://www.facebook.com/anthony.delmancino/videos/10156895710418455/)

Une vrai aventure humaine et humaniste.

L’action va-t-elle se poursuivre ?

Cette action ne fait que commencer. Elle se poursuivra tout au long de l’année 2018,2019,2020.

Quelles améliorations souhaiteriez-vous apporter au projet ?

Le projet devra avoir une entrée jeunesse pour l’année prochaine.

Quels conseils donneriez-vous à des personnes qui voudraient suivre vos traces ?

Le centre social Audaces’s de Folschviller est convaincu que tout repose sur la volonté des habitants à vouloir provoquer le changement, l’amélioration, la réussite de son quartier et de ses résidents.

Donc, avant de vouloir mettre en place une action de ce type, il faut juste s’assurer de l’adhésion des élus, des acteurs locaux et des habitants pour initier une telle aventure collective.